Bienvenue

Vivre, agir, travailler en commun est la chose la plus difficile qui soit.

En fait, c'est la relation avec autrui qui est difficile : chacun a une idée sur le monde, et sur les questions communes du groupe.

Comme disait Sartre : "L'enfer, c'est les autres".

D'habitude, nous n'y pouvons rien car nous sommes démunis dans la gestion des relations humaines. Alors, très rapidement, tensions, lourdeurs, lenteurs et conflits apparaissent.

Et si nous apprenions à les empêcher d'apparaître pour créer ensemble une vie communautaire pacifique ? Si nous avions maintenant les moyens de contredire Sartre ?

La méthode sociocratique de conduite de réunion et de travail de groupe garantit ce résultat.

Ce qui est habituellement vécu.

Mon intelligence et mes compétences sont aussi précieuses que celles de tous les membres des groupes que je côtoie.

Qu'ils soient celui de la famille, amical, social, citoyen, professionnel, politique, en fait, tout groupe à partir de 2 personnes qui ont un lien significatif entre eux. Ces citoyens peuvent être émotionnellement éprouvé dans la réalisation d'une action commune.

Mon intelligence devrait pouvoir être reconnue comme efficace et utile, tout comme je m'efforce de reconnaître celle des autres, simplement parce que nous avons besoin d'entraide mutuelle.

Mais, pour des raisons qui m'échappent pour le moment, mon intelligence et mes compétences ne peuvent s'exprimer : certains me coupent la parole, parlent fort ou longtemps, critiquent, jugent, imposent leur point de vue, décident sans me consulter ...

Je suis alors frustré : je n'ai rien pu dire ; j'ai perdu mon temps ; et puis à quoi bon continuer finalement, puisque notre groupe manque de cohésion, s'embourbe dans des discussions sans fin, et, sans le vouloir vraiment, fait que certains d'entre nous se sentent exclus.

Si je suis dirigeant c'est aussi éprouvant : je vois et sens la forte résistance à la nécessaire adhésion du groupe à mes choix. Et pire encore, après quelques temps j'entends du mécontentement. La résistance augmente à travers le non respect subtil ou ouvert de mes décisions. Et là je rame pendant des mois pour remotiver.

Pourtant, dirigeant ou non, cette bonne volonté qui me pousse à m'impliquer pour bien vivre ensemble, est ce à quoi tous aspirent. Et ma bonne volonté, peut et doit être vécue sereinement que ce soit bénévolement ou en échange d'un salaire.

Or, je suis ici c'est pour contribuer correctement à ce qui nous unit, et non pour gagner mon droit à coopérer ni à abdiquer.

C'est ce que la sociocratie évite vraiment.

En tant que méthode de conduite de réunion pacifique, saine et efficace en, temps, confort émotionnel et résultats, elle évite réellement tous les facteurs de réunionite et de climat relationnel plus ou moins oppressant.

En conséquence, elle permet l'émergence de l'intelligence collective, en autorisant l'expression non contredite de chacun. Surtout, elle crée les conditions où chacun peut se mettre au service de l'opposant à une décision, pour lui permettre de rester inclus dans le groupe. La minorité n'existe plus !

Pourquoi ? Parce que c'est la contradiction des points de vue qui est porteuse de solutions communes. Non l'opposition conflictuelle de leurs porteurs.

Ainsi se créent les conditions d'une prise de décision commune vraiment unanime, car décidée au consentement mutuel, sans frustration ; sans exclusion donc.

Alors, Bienvenue dans la nouvelle vie de groupe que vous vivrez, instaurant une relation humaine de qualité, épanouissante, car le but d'un sociocrate est de penser et d'agir pour le meilleur intérêt de tous.

N'est-ce pas ce dont a besoin l'Humanité en ce moment ?

votre guide, Gilles Bénard.

Avec sa considération.

Pour comprendre la sociocratie :

L'intention de ce blog dédié à la sociocratie. / Aborder l'idée de non conflit comme source de changement. / Comprendre la sociocratie (1) / 

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